Bonjour à tous,
Comment
raconter 22 jours de traversée? On mange, on dort, on lit... On s'
occupe des enfants la journée.
Nous
sommes partit en même temps que Lucy (-Martine et les enfants,
+Etienne et Paul). On est passé à l'Anse Marcel faire les pleins
d'eau, de gazole, plier l'annexe, faire les formalités de sortie et
zou c'est partit, 2200 miles en ligne droite, donc un peu plus en
faisant des zigzag.
1er
jour prometteur, on voit la queue d'une baleine qui tape l'eau un bon
moment, on pêche une daurade coriphene, il y a 10/15 nds de vent au près, mer plate.
Le
2ieme jour Michel a cassé ses 2 paires de lunettes (normal), se sera
une des activités de la transat, recoller les lunettes de Michel.
Texto
à Alexis notre routeur qui ne répond pas, on finit par lui
téléphoner, sa femme a accouché, FÉLICITATIONS.
La
première semaine est au près ou moteur, on pêche 3 daurades
coriphene en 6 jours, on pêche 1j/2 sinon on a trop de poisson (je
rappel qu'on a pas de frigo), on a cuisiné le poisson en colombo,
poêlée, cru mariné, à la provençale, pané (les enfants ont bien
aimé les nuggets de daurade)....
Le
matin du 5ieme jours la drisse de spi/geenaker casse le geenaker est à
l'eau, on le récupère. Puis EXTRAORDINAIRE on voit arriver Lucy
après 5 jours de mer, on parle à la VHF puis de vive voix! Il nous
dépanne
d'une
poulie par un magnifique lancer, on navigue un peu a vu, on est les
2 bateaux au moteur, puis Lucy arrive à mettre le spi et prend le
large. Ce qui motive Jérémie pour monter au mat pour faire passer
une nouvelle drisse (sachant qu'il était déjà monté 2 fois, une
fois pour l'enrouleur de trinquette et une fois changer la poulie en
tête de mat de la drisse de spi, qui n'a pas du aller car la drisse a
cassé si vous avez bien suivi).
Bref opération passer un fil plombé dans le mat pour pouvoir ensuite
changer la drisse. Jérémie monte, Véro l'assure et le monte, Michel
et moi sommes en pied de mat pour récupérer le fil, Michel sur un
tabouret et moi sur les épaules de Michel....Tout ça sur un bateau
qui bouge... Tout s'est bien passé opération réussit avec succès,
malheureusement quand on a voulu passer la drisse accroché au fil ça
a coincé, donc rebelote pour Jérémie qui remonte au mat ( c'est
pas une partie de plaisir d'être à 15m de hauteur au bout d'un mat
qui bouge).
Il y a eut aussi le casse tête de savoir qu'elle poulie mettre là haut, finalement on a finit le voyage avec celle qu'Anao nous a donné avant de partir, MERCI à Anao. Bref eurêka on a une poulie en tête de mat et une drisse, on va pouvoir utiliser le spi et le geenaker.
Il y a eut aussi le casse tête de savoir qu'elle poulie mettre là haut, finalement on a finit le voyage avec celle qu'Anao nous a donné avant de partir, MERCI à Anao. Bref eurêka on a une poulie en tête de mat et une drisse, on va pouvoir utiliser le spi et le geenaker.
On
a la visite d'une hirondelle à tête rouge, Véro arrive à lui
faire manger des pâtes.
Jérémie
monte une 5ieme et dernière fois au mat toujours pour cette même
poulie qui se coince et qui est mal positionnée.
Pour
la 2ieme semaine c'est pétole/moteur, ou près, a tirer des bords
au milieu de l'Atlantique on se demande comment on va y arriver, on
recompte les réserves d'eau (de ce côté y a de la marge), on a 2
jours de près avec 2 ris, moins confortable.
Je
fête mes 37ans par 37°nord, je trouve ça pas mal!
Puis
grosse pétole, mer d'huile au milieu de l'Atlantique, quand c'est
calme on en profite pour se baigner (on c'est surtout moi et Jérémie)
Johann a osé aussi.
Y
a aussi le casse tête du gazole à savoir notre consommation exacte,
savoir combien il nous en reste (avec des jauges qui ne fonctionnent
pas), Jérémie a finit par aller mettre la tête au fond des réservoirs
et faire des savants calcul de volume, finalement ça va, il nous en
reste une quantité correcte, on a fait 120h moteur sur toute la
traversée.
On
fait la rencontre de 2 autres bateaux, on se parle à 3 bateaux,
incroyable, on a bien pensé se mettre à couple (pour l’apéro) mais
ça paraissait un peu compliqué., on se retrouvera à l'arrivée.
A
partir du 31/1er on est enfin au portant, sur la route et on avance correctement, le spi a beaucoup servi, nuit et jour parfois.
On
voit beaucoup de dauphins mais qui ne restent jamais très longtemps.
Un
peu d'angoisse avec Julien qui se tord de douleur au niveau du ventre
toute une nuit, à 600 milles des Acores, mais
le
lendemain dans la journée ça passe, ouf.
Les
derniers jours de navigations ont un peu rattrapé le reste pour se
faire plaisir à la voile.
On
finit par arriver le 6 juin vers 9h local, 1ere nuit au mouillage car
y a du monde au port, le lendemain on nous atribu une place.
En
arrivant on retrouve Vincent de Lucy, on passe un certain nombre
d'heure dans les bars entre chez Peter's, et le bar à côté des
douches.
Aux
Acores, on trouve des gens vraiment très gentil, des bons
légumes/fruits, du bon fromage, de la bonne viande, et tous ça
vraiment pas chère. Les paysages sont verts, y a pleins de vaches.
Au
quai on est à couple à 4 bateaux, et c'est pour tout le monde comme
ça, alors quand y a un bateau qui s' en va, c'est jamais le
dernier, ça serai trop facile, tout le monde est mobilisé autour et
les manœuvres se font dans une bonne ambiance.
Michel
est reparti le 9 juin avant il a fait l’ascension du mont pico, sur
l'ile de pico avec Véro et Jérémie.
Nous
avons fait notre peinture sur le quai, comme il est de coutume, bon
,en équipage bien organisé on l'a fait la veille au soir de partir
sous la bruine! Mais on l'a fait.
Nous
sommes actuellement à Ponta Delgada sur l'ile de Sao Miguel où nous
avons accueilli Marceau (frère Jérémie).
En
avant les photos.
Le plein de frais avant de partir
La première
Notre Bimini fait maison, qui a bien tenu le coup
Véro
Le plein de frais avant de partir
La première
Notre Bimini fait maison, qui a bien tenu le coup
Véro
Escapade de Jérémie dans le mat
Trouvé au fond de la couchette de Julien, beurk, l'a sauté par le petit hublot!
Et de 3
Jérémie une énième fois perché
Y a eut beaucoup de cabanes pendant cette traversée
Au choix: toile de spider-man, liane pour les playmobiles ou pièges...
Les dauphins, nous ont jamais fait le plaisir de rester longtemps.
Mer d'huile
Beaucoup de construction légo
Spi au coucher du soleil
L'ambiance de nuit
C'est calme.....
très calme....
P'tite bavette à 3 bateaux au milieu de l'Atlantique
Les 37 par 37°nord
C'est pas finit, y en a encore mais je continuerai demain....
A force de wifi aléatoire le demain fut très long.....
Quand c'est calme, on en profite baignade, Jérémie devant moi au bout de la corde
L'hirondelle à tête rouge nous tient compagnie quelques heures
Véro la nourrit
toujours là!
Les acrobaties pour récupérer le fil plombé pour ensuite passer une nouvelle drisse
Le queue de baleine qu'on a vu un bon moment taper la surface de l'eau
Non, non on a pas fait ça à l'arrache le dernier soir sous la pluie.....
Merci a mon frère Manel, qui avait caché une carte postale de nos montagnes dans le bateau avant qu'on parte, la voici maintenant sur le quai d'Horta à coup de pâte époxi et de résine.....
Une transat allée a 3 et 5ans et une transat retour à 4 et 6ans....
Au niveau du confort c'est quand même mieux une mer d'huile, même sans vent !...!
RépondreSupprimerC'est assez hallucinant vos rencontres et bavettes en mer !
Super d'avoir des photos!
RépondreSupprimerBravo Jéré!
Bises à tous
Grand'Mère Danièle
Quelle aventure.
RépondreSupprimerOn continue un peu le voyage Grace à vous ;-)
Bises.
Cesym